Voilà, c'est la rédac que je dois rendre pour la rentrée, j'ai passé au moins 4h à faire ça... J'aimerais bien avoir votre avis... Merki!!!
L'envie d'espace m'avait rongé toute la nuit et mes pensées, entremêlées, ne formaient plus qu'un épais brouillard qui m'emprisonnait dans cet état létargique. J'étais mal, il fallait que je respire...
Alors au petit matin, subitement, j'avais décidé, sans trop réfléchir, de m'enfuir à toutes jambes pour partir loin, trés loin...
Je n'avais qu'une envie: courir! Poussée par une force inconnue je courais, courais... Personne n'aurait pus arrêter ma course, les paysages défilaient devant mes yeux, comme défilent les images d'un film... 
Pourtant quand j'aperçus cette immense falaise, mes jambes s'arrêtérent d'un coup! Plus question de courir: cet imposant spectacle que m'offrait ce petit coin de paradis, m'immobilisa...
Cette majestueuse falaise, noyée dans le ciel bleu aux allures de barbes à papa rose, venait se mouiller les pieds. Chatouillé par les vaguelettes, l'un des bras de ce rideau de craie aurait peut être l'envie de s'évader, une envie comme la mienne, de partir loin! Pourtant, malgrés ses multiples essais, ce dernier n'a jamais réussi à s'échapper, et n'a laissé s'ouvir qu'une étroite porte! Mais pour se consoler d'être toujours là, il aime jouer avec les vagues! Vraies petites pestes, elles lèchent inlassablement la pierre, viennent, partent et reviennent tel un rythme incessant! Quelques rouleaux rapportent, à chaque passage un peu de cet or de mer... Ici, l'or le plus pur que je n'ai jamais vu, semblait être oublié à jamais par les pirates: il était blanc comme les colombes et doux comme du velour.
Tout près de ce trésor maritime, deux bateaux étaient là! Mais que faisaient-ils ici? Etaient-ils abondonnés par des pirates? Mon imagination se mit alors à vagabonder... Les pirates ont l'image d'êtres méchants, stupides, grossiers, avares et odieux! Mais, moi, en regardant ce paysage, j'avais envie de leur donner une toute autre image... Malins, ils auraient rapporté leurs trésors ici, trouvant cet endroit magnifique, croyant être à l'abris de tout être capable de voler! Ils auraient déversé l'or... Et seraient partis à la conquête de la terre: maintenant qu'ils touchaient la richesse de leurs doigts, ils se voyaient les maîtres du monde!
Voilà plusieurs heures que j'étais là, assise à regarder ce paradis, mon paradis... Je me levai et me mis à marcher lentement, sur ce tout petit sentier. J'avais l'impression qu'il était là, rien que pour moi! Un élan de gaïté s'empara de mon état létargique, je me mis alors presque à trottiner! Le vert de la prairie venait se reffléter sur cette porte, je l'ouvris, un grincement aigu se fit entendre, j'entra...
J'ai enfin décidé de vous montrez mon visage,
"chieuse" (oué on peut le dire!),
fois que je le descends, je me dis qu'encore une journée va passé loin de tes yeux... ça me rends dingue! Vite je vais être à la bourre! J'endosse mon sac et pars en courant prendre mon bus! Seule avec moi même, je m'envole pour de nouvelles rêveries aussi belles les unes que les autres... Halala si tu savais à quoi je pense... Biensûr tout celà s'arrête quand je dois descendre! Journée banale, se rendre en cours, s'ennuyer à mourir, se taper une multitudes de foux rires, s'engueuler avec les terre entières, régolter des bananes biens mures et s'en aller chez soi! Quand je rentre mon bus passe par la gare et au fond de moi, je ne peux m'empêcher d'espérer d'apercevoir celui qui brûle mon coeur, mais ça serait trop beau... Chaque fois c'est la même chose, mon coude posé contre la fenêtre je regarde dans le vide et je cherche quelque chose de complétement invisible, quelque chose d'invraissemblable... Le bus s'arrête... personne ne monte alors comme à chaque je reviens à la dure réalité et continus mon petit bout de chemin sans toi... avec dans les yeux cette toute petite étincelle qui me fait vivre, celle qui me raçure en me confiant que malgrés cette fichue distance je finirais bien par te revoir un jour...