Je me lève tous les matins et la premières chose que je fais, c'est regarder cette pauvre fille, si triste, dénudée de tout sentiment et avide d'amertude! Elle me regarde comme je la regarde avec ce dégoùt et ce mépris indescribtible. Un dégoùt profond de sa petite personne. Cette demoiselle, de glace à présent, elle a les mains froides, le coeur en miette et les épaules renfrognées! Elle se relève les matins de beau soleil, mais je vois son fantôme bien plus triste que ce pantin qui lui sert de corp! Elle a mal, elle souffre tant... Les larmes perlent le long de ses joues roses, elle perd peu à peu goùt à la vie. Puis la journée avance, et sans la regarder, elle me suit! J'essaie de la chasser, de lui donner des coups de coeur à grandes giffles de soleil et de batailles de fleurs, dans un monde où tout est beau, où tout est bien, avec des gentils personnages et un jolie ciel rose! Mais elle est là, toujours, jamais elle ne me quitte, jamais elle ne me laisse! Elle s'accroche à moi pour me rappeler que mon MOnde à moi, est bien loin de celui du ciel rose. Elle est mon ombre, mon nom, puis mon prénom, mon corps, puis mes mains, mon visage et enfin mon coeur! Cette fille c'est moi!
Cette pauvre fille qui n'est que moi, a laissé fillé sa vie sans même essayer de la rattrape! Elle t'a laissé fuir, laissé me détester, laissé en aimer une autre... J'ai mal et je me moeurs de ce sentiment!
Je t'aime, ui, j'ai essayé de me le cacher à de bien nombreuses fois!
Mais tu resteras, l'unique, et ça pour une éternité bien maussade, celui que j'ai aimé, que j'aime et que j'aimerai!
Je sais qu'il est bien trop tard, jamais tu ne reviendras, tu as finis par me détester... Mais je t'aime, l'oublie pas, l'oublie jamais... Toutes ces erreurs que j'ai pus commetre avec toi, je les paie un peu plus chaque jour, me détestant toujours plus! Tu vois Xavier, ce n'était pas un délire de petite fille... Regarde un an aprés rien à changer... Ils sont toujours là, mais toi tu as disparu...
Les souvenirs m'hantes, ils viennent par flasch me détruire un peu plus! Mais quelle conne j'ai été... Pourquoi? J'avais tout entre les mains, toi et notre avenir! Avec cette pauvre gamine si égoïste que tu connais bien, je t'ai obligé à me détester!
Aujourd'hui mes larmes redoublent, Fabien vient de me quitter et ça pour les même raisons que toi! Hoo j'en meurs! Je ne pensais qu'à toi, et lui, non ce n'était pas toi... Je l'ai perdu à cause de se refus perpétuel que j'ai de vouloir absolument fuir ce bonheur... A présent je le veux, avec toi... Mais il en serra autrement... Xavier, encore une fois, désolée de cette pauvre fille...