Lullaby-Larme

 Il y a des soirs comme celui là, où écrire est mon seul exutoire...

J'ai envie d'hurler à l'injustice, que l'on m'entende, que tu m'entendes!
Mais voilà, c'est impossible. J'ai un poids si fort dans la poitrine... Je ne pensais pas ressentir tout ça, un jour...

Aujourd'hui, j'ai 25ans, 10ans que j'ai entamé ce blog... Je ne m'y balade plus que rarement. Ce soir est un soir particulier. Il y a une semaine jour pour jour, minute pour minute, j'étais dans tes bras, profitant de chaque centimètre carré de ta peau, profitant de chacun de tes baisers, de tes gestes langoureux, de cette toute petite soirée où enfin tu m'as appartenu, à moi, rien qu'à moi...

Je me souviens de notre toute première rencontre, cela devait être aux alentours de septembre 2007, j'allais rentrer en terminale, je venais de vivre une tornade sentimentale, j'étais secouée... J'étais en couple avec un remplaçant en carton, de secours... J'ai croisé ta route sans savoir qu'à jamais on serait lié. Aujourd'hui, je ne m'explique toujours pas cet attachement, ce lien perpétuel qui s'est emparé de nous.

On a joué avec les mots... Tellement de messages échangés... On s'est vu puis revu... Parfois laissant passer plusieurs mois voire plusieurs années, mais on était là, jamais loin. 

Putain de mauvais timing, putain de mauvais timing, putain de mauvais timing...

J'ai adoré ton premier baiser... Je ne l'attendais plus, je n'avais jamais osé l'attendre... Trop bien pour moi, trop pris pour moi, trop rangé pour moi. Puis ce fut le début d'une relation étrange mais néanmoins existante. De RDV en RDV, de lapin en lapin, de petits moments volés en autres petits moments volés...

Que suis-je pour toi? Une distraction? Pourquoi tant d'années se sont écoulées sans que notre relation n'en soit affectée? Pourquoi reviens-tu toujours? Pourquoi hantes-tu mes nuits, mes jours, mes pensées?

Et puis cette soirée, cette nuit... Ensemble nous avons franchi la limite interdite... Aujourd'hui, je ne peux plus me passer de toi, je ne peux plus me mentir à moi même, je ne peux plus te mentir. Alors quoi faire? T'en parler? Te demander de la quitter? T'oublier? Effacer ton numéro? Renoncer à toi et cette relation si particulière?

Mais quel genre de mec quitterait sa superbe nana pour une fille comme moi?

Pas toi.

Je ne prendrais même pas la peine de te le demander. Mais je n'arrive pas à croire que durant toutes ces années, la seule raison pour laquelle tu maintenais le contact était une simple histoire de sauterie. Bordel non... Je ne veux pas y croire!

J'ai mal au ventre. Au lieu de clôturer cet échange comme je me l'étais imaginé, cette nuit partagée m'a simplement ouvert les yeux. Je ne sais pas si cela fonctionnerait, si on arriverait à s'entendre, à être sur la même longueur d'onde... Mais quand bien même, je suis amoureuse. Et c'est à cet instant précis, ce petit moment où mes doigts frôle le clavier pour écrire le mot "amoureuse" qu'enfin et envers contre tout, je me l'avoue. Je suis a-mou-reuse! Ho bordel de merde, mais pourquoi... Je te veux toi et tes lèvres, toi et tes yeux, je te veux toi et ton humour, ta façon de parler, ta malice...

Et au même moment... Je me rend bien compte que cette histoire n'a pas d'issue... Ma poitrine se tord, mes lèvres deviennent sèches, les larmes ruisselles sur mes joues. Je respire un bon coup, je dois dormir, me laisser porter dans les bras de Morphée.
Espérant, pour la seconde fois de ma vie partager mes sentiments avec l'Homme que je souhaite, pour lequel jamais je n'aurais à me poser de question. L'étincelle recherchée ne se pose jamais sur la bonne personne...

Je ne sais pas si tu connais mon blog ou même si quelqu'un liera ces quelques lignes qui n'ont probablement ni queue ni tête. 

Il y a une semaine jour pour jour, minute pour minute, j'étais dans tes bras, profitant de chaque centimètre carré de ta peau, profitant de chacun de tes baisers, de tes gestes langoureux, de cette toute petite soirée où enfin tu m'as appartenu, à moi, rien qu'à moi... 

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