Dimanche 18 juillet 2010 à 19:01


"On invente toujours des histoires quand on est amoureux.
On invente des rivales, on invente des rivaux. On invente des complots, on invente des baisers volés, des accidents d'avion, des silences qui ne disent pas leur nom, des téléphones qui ne sonnent pas, on invente des trains ratés, des courriers qui se sont perdus, on est jamais tranquille.
Comme si le bonheur était interdit aux amoureux...
Comme si ce bonheur-là n'existait que dans les livres, les contes de fées ou les magazines.
Mais pas pour de vrai.
Ou alors de manière si fugitive qu'il glisse comme de l'eau entre les doigts
d'une main étonnée de rien attraper..."

"Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi"
Katherine PANCOL

 
Cette citation me colle à la peau...
Elle s'éternise dans ma tête,
Danse le tango,
Puis s'installe.
Et si c'était vrai?

[Mais, c'est vrai]

A qui?
A quoi?
Pourquoi?
Je le sens...
Mais ne l'avouerai point.
Pauline.

 

Vendredi 9 juillet 2010 à 20:00

D'interminable journée en interminable journée, mes pensées ont souvent dansé le tango... Loin de moi, l'idée de vouloir quoique ce soit en retour de ce mail, c'est juste... Qu'en y réfléchissant... Je ne t'ai jamais dit ce que je pensé de toi... C'est vrai normalement, je l'écris ou au moins je le chuchote... Normalement, après le rendez-vous vient les comptes, les "alors tu me trouves comment?" et là, et ben non il n'y en a pas eu...

Et pourtant... Enfin c'est con, tu vas me trouver idiote, un peu couillonne, mais c'est comme un besoin, juste pour te prouver, que non c'est vrai que tu n'es pas comme les autres. Sur ce point, oui tu as raison. Seulement tu sais pas à quel point cette différence est importante...

Ça fait un moment que je pense à écrire ce mail et maintenant que je suis devant cette page blanche, ça paraît moins évident, mais je vais y arriver ^^

Hum hum le tout est de bien commencer, pour n'oublier absolument rien...

Lorsque je t'ai croisé pour la première fois, j'ai beaucoup rigolé, parce que tu me faisais pensé au "bobos" de ma classe, ceux qui se la pète et qui croient tout savoir, ceux qui ont toujours les derniers mots, qui sont à l'aise partout, ceux aussi qui réussissent tout et qui font parti des personnes qui ne m'adressent la parole que pour me chambrer...
Et puis tu as ouvert là bouche...

Le mythe du bobo était complétement cassé voire retourné, un magnifique cheveu à tout fait basculé, la la la ^^
Et puis, j'ai tout revu de A à Z, et je t'ai dévisagée complétement autrement...

Et c'est là que j'ai remarqué tes yeux en amende et ta mèche, ha celle-là, c'est la signature du maître, le signe de reconnaissance, l'antenne te reliant à la terre...

Tu m'as fait peur, très peur même:
"Bon Pauline faut que je te parle", t'avais une voix grave, j'ai crus qu'Arcachon s'envolait... Ça raisonnait dans ma tête, je faisais mine de rien évidemment, des coups de fils et quelques discussions mails, fallait rien laisser transparaître.
Mais, tu voulais juste me faire part de ta différence et là... Grand soulagement j'ai ressenti le sable sous mes pieds. Non c'est vrai, j'avais pas fait attention à ta main, elle est là pourtant et d'avoir mis les mots dessus m'a absolument pas fait changé d'avis sur ton air malicieux et ton sourire...

La soirée est passée, j'ai donc découvert le bonhomme qui vivait à l'intérieur de cet immense corps, et ce bonhomme là, jamais je ne l'avais croisé avant, si véridique, les gens ont la mauvaise manie à vouloir à tout prix se ressembler, à se fondre dans la masse, suivre une norme pour ne rien laisser dépasser, pour ne pas être montrer du doigts ou être classer dans une catégorie, oui parce que les hommes, du moins l'Homme aime le rangement, la classification et le tri.

Moi j'aime pas, les copies conformes ça m'ennuie.
Et toi tu me proposais un tout autre tableau, auquel j'ai aimé accroché mon regard, mes pensées et nos discussions.
Tu es quelqu'un de très posé, quelqu'un de sûre de lui, je pourrai absolument pas demandé comme ça à qui compte où se trouve le Quick, si je ne connais pas un minimum la réponse. Par moment c'était gênant... Mais tu es combatif et les vents ça te fait pas peur, j'étais admirative, sérieux j'aurai pris mes jambes à mon coup ^^

Et puis nous avons vécue, je crois, ce que j'appelle aujourd'hui la plus belle semaine de ma vie... C'étair assez bizarre, cet attachement soudain, ce désir de tout partager et cette évidence qui nous tenait à continuer main dans la main...
En quelques heures mon été était scellé, c'est la première fois que je replonge dans les souvenir d'Arcachon, de restau avec vu sur la mer, de la bataille contre la montée de la mer, du jardin public et de toute nos discussions, nos éclats de rires... J'avoue je suis déçue et complétement sonné, mais tu as raison on a 20ans et bien le temps d'en voir... Mais c'était tellement intense et je pensai tellement...

Et le "ginkobiloba", comment tu m'as saoulé avec cet arbre, "Regarde Pauline c'est l'arbre de notre rencontre, c'est beau hein"

Enfin bref, je sais pas si je vais finir ce mail, parce que ça y est les larmes perlent le long de mes joues, c'est con, oui je sais, je t'entend me dire que de toute façon, tu n'étais pas attaché, qu'on a que 20ans et que ce n'est vraiment pas la peine de s'éterniser dessus.... Oui je sais Sébastien, je travaille dessus, je fais tout pour continuer, de pas y penser, me dire que mon été sera moins sucré mais qu'il sera existant, me dire aussi qu'au final il n'y aura pas l'absence de l'Allemagne, ni l'absence de la semaine pour la BNP...

Mais... =/

Et le pire c'est que non je ne suis pas amoureuse, je voudrais le devenir, partager encore ces moments et te parcourir de mes lèvres...

Mais... Oui je sais.

"Mais bon je sais pas... je pense à Seb, c'était mon unique, le seul à être comme ça, à ressembler qu'à lui, à être un petit Némo, à avoir sa mèche ds les yeux, à rigoler pour de la merde, à me regarder comme jamais on m'avait regarder, à marcher d'une drôle de façon, à avoir un tout petit bourrelet tellement choux, a mettre des espadrilles, à avoir un petit cheveux sur la langue... putain il me MANQUE"


T'embrasse.

Pauline.

Mercredi 30 juin 2010 à 10:25


Que faire quand enfin on croit avoir trouvé le bonheur?
Que faire quand celui-ci nous tend les bras?
Le prendre?
Oui, bien entendu.

Mais faut-il réellement le prendre lorsque celui-ci est voué a être éphémère?

Faut-il attraper le bonheur tant qu'il est a porté de mains et en profiter comme jamais?
En profiter comme jamais tout en sachant que la perte imminente de celui-ci serait ravageant?

Vaut-il mieux pas refuser ce bonheur afin que sa perte en soit que moins douloureuse?


Arrêter maintenant?

Stopper le train en marche, les deux pieds dans le vide ne sachant jamais si ce bonheur, si proche, se représenterait une nouvelle fois...?



Des questions qui se bousculent dans ma tête...
Des images et des moments délicieux qui m'enivrent les pensées...
L'un des plus beau weekend de ma vie...
Comment y renoncer?

Salamèche <3

Vendredi 4 juin 2010 à 22:10

http://lullaby-larme.cowblog.fr/images/NoIdeabyimaginee-copie-1.jpg
Un besoin fondamental d'écrire, écrire, oui écrire... Comme si tout devait passer par ces doigts, ces petits bouts de vie qui me relient aux monde de l'expression.
Comme une impression de ne pas avoir une place concrète.


Tellement envie de fixer mes pensés ici, mais... Tellement incapable.



On m'a volé mon inspiration...

HELP =/

Jeudi 25 février 2010 à 15:21


D'humeur plus que morose, rien ne va plus, et pourtant je m'accroche, parce que je refuse d'y croire, parce que je ne veux pas imaginer le pire, parce qu'on est les plus forts, parce qu'on s'aime et qu'on fera tout pour rester souder.

D'humeur plus que triste, affreusement seule, et pourtant je suis heureuse, enfin je l'étais... Des études qui me plaisent, des amis plus riches les uns que les autres, des souvenirs, un conscience de soit satisfaisante. J'apprends à vivre seule, à ne pas m'accrocher aux gens, à être solide, à être méchante et à tracer ma route telle que je la rêve.

Tu vois, Super Crétin, je m'en sors et je n'ai nullement besoin de toi pour y arriver. En fait ton comportement me fait de la peine. Pas pour moi, mais pour toi... Ca me fait doucement rigoler et tellement pitié. Je sais pas ce que je ressens si c'est plutôt de la haine, de l'ignorance ou même une sympathie ironique. Oui, tu me fais rire. Mais cette histoire est close...

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